Il s'agit du deuxième et dernier article traitant du sujet politique sur ce blog, mais étant donné l'enjeu et l'importance de la période que nous traversons, je me devais de réagir (et puis parce que la politique ainsi que les questions de société sont deux domaines qui me stimulent particulièrement). Après des semaines d'élections, européennes d'abord, où le RN avait surclassé ses adversaires, notamment la majorité qui s'était faite écrasée lamentablement, puis le premier tour des législatives qui avait confirmé la domination du parti de droite radicale et populiste (je n'emploie pas le terme "extrême-droite", c'est un choix justifié) ; voilà qu'une semaine plus tard, oui, une semaine seulement, l'échiquier s'est vu furieusement renversé à la surprise générale.
Avec un taux de participation record (67 %), le peuple français a choisi. Le peuple français a décidé de renvoyer ce RN qui certes, ne fait rêver personne, dont le projet reste flou et où l'incarnation n'est pas toujours au niveau, non pas pour redonner les pleins-pouvoirs à la Macronie qui plonge depuis sept ans notre beau pays dans un état plus qu'alarmant en tous points, mais bien pour ériger au sommet de l'assemblée nationale nul autre que Jean-Luc Mélenchon, son parti et ses alliés. Le peuple a choisi de donner une grande part de pouvoir à un courant politique qui déteste la police et veut la désarmer au maximum alors que nous enregistrons plus de mille agressions par jour, cent-vingt attaques au couteau, sans parler des viols et des "incivilités" quotidiennes et systématiques ; un parti immigrationniste qui fantasme une créolisation du peuple, renvoyant au statut de ringard et dépassé les français autochtones ou tout simplement ceux qui aiment la France historique, même avec des ancêtres étrangers (ce qui est mon cas). Le peuple a choisi un parti antisémite qui a qualifié les massacres du 7 octobre dernier en Israël de "résistance" et alimente les tensions religieuses sur notre territoire sans aucun complexe. Le peuple a choisi un parti qui ne condamne ni ne prononce aucun mot d'empathie, de soutien envers les familles de victimes innocentes - véritablement, pour le coup -, mortes pour rien, assassinées avec une violence inouïe, gratuite et barbare, par des OQTF et des multirécidivistes, tels que Lola, Thomas, ou plus récemment Mathis. Le peuple a choisi un parti qui s'est réjoui des émeutes de juin et juillet 2023 qui avaient sévi sur l'ensemble du territoire, en excusant les émeutiers et se contentant de leur demander d'éviter de brûler des écoles et des médiathèques (mais le reste, ça passe). Alors oui, les mesures sociales, la hausse du smic, des mesures écologiques et dans la défense des animaux, je suis pour, et je pense que la droite a tort de négliger ces sujets qui sont cruciaux, mais cela mérite-t-il de donner les clés à un mouvement politique tel que je viens de décrire ? Cette gauche, c'est, à mes yeux, sur bien des points, la mort de la France.
Ce pays était à l'agonie, cette fois sa fin est actée. Le peuple a choisi. Le peuple a massivement voté. Il n'y a donc pas d'excuse, il ne faudra pas se plaindre à l'avenir lorsque vos impôts grimperont en flèche pour financer ceux qui vous cracheront dessus et agresserons vos enfants, ou ces associations néo-féministes qui détruiront les rapports homme/femme, les associations LGBT qui lavent déjà - et le feront encore davantage désormais- le cerveau des plus jeunes au sein même des écoles. Il ne faudra pas se plaindre lorsque l'insécurité explosera encore davantage et que les forces régaliennes ne pourront plus intervenir pour vous protéger. Il ne faudra pas se plaindre lorsque l'arabe sera enseigné en première langue dans nos écoles censées être laïques, lorsque le Halal sera présent dans toutes les cantines, et que la seule histoire de France qui sera enseignée sera la colonisation et l'esclavage. Il ne faudra pas se plaindre lorsque le chômage augmentera drastiquement dû aux baisses de cotisations sociales engendrées par la hausse du smic et l'augmentation drastique des prestations sociales, celles-ci délivrées aux étrangers et bi-nationaux dans leur grande majorité, pendant que des travailleurs dorment dans leur voiture, que des artisans ferment boutiques, que des étudiants mangent qu'une fois par jour et que des familles de classe moyenne dans les ruralités peinent à boucler les fins de mois. Le peuple français a choisi, a voté en âme et conscience. C'est cette France que ce peuple veut. La France, la vraie, elle, est officiellement décédée ce sept juillet.
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